condamnation, seraient traités comme s’ils avaient été condamnés. Les lois qui prononçaient la confiscation après la condamnation étaient injustes ; celles qui privent les condamnés de la sépulture, peuvent être barbares ; mais il ne s’agit pas dans tout cela de peine contre le suicide.
On fait grâce en Angleterre de certaines peines à ceux qui savent lire. Supposons qu’on eût fait une loi pour priver de cette grâce ceux qui apprennent à lire pendant le procès, dira-t-on qu’on a établi des peines en Angleterre contre ceux qui apprennent à lire ?
Pour que l’exemple répondit au titre, il faudrait que la loi française eût pour motif le principe de respecter l’asile d’un citoyen ;
Et, pour que le titre répondit à l’exemple, il faudrait dire qu’on étend plus ou moins, dans différens pays, les conséquences d’un même principe.
Mais alors le titre n’eût pas eu l’air profond,