J’avouerai qu’il m’est encore impossible d’apercevoir la moindre liaison entre le titre de ce chapitre et le premier article.
On voit clairement que Montesquieu avait rassemblé une foule de notes sur les lois de tous les peuples, et que, pour faire son ouvrage, il les a rangées sous différens titres. Voilà toute cette méthode dont on lui a fait tant d’honneur, et qui n’existe que dans la tête de ceux qui refont son livre d’après leurs idées.
De ce qu’un médecin, qui ne réussit pas dans le traitement d’un malade qui lui a donné sa confiance librement, n’appartient à aucun corps ; il ne s’ensuit pas qu’on doive le punir ; et, qu’au contraire il ne mérite aucune punition, lorsque, ayant un privilége exclusif de me traiter, il m’a empêché, en vertu de son privilége, de m’adresser à un autre qui m’aurait guéri.
Est-ce qu’en France les chirurgiens et les pothicaires ne sont pas interdits ou condam-