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Page:Congrès international d’électricité de 1900 (Partie 2).djvu/26

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CONGRÈS D’ÉLECTRICITÉ

qui donnent de très bous résultats, comme le montrent les chiffres cités plus haut. Le bronze phosphoreux ou siliceux donne aussi de suffisants résultats et il est plus facile à préparer.

Oscillographe à fer doux. — Dans l’appareil primitif, dont la fig. 4 donne le schéma, un très petit barreau de fer doux portant un miroir était suspendu dans un champ magnétique très intense, produit par un aimant ou mieux par un électro-aimant puissant ; le courant à étudier passait dans deux bobines placées de part et d’autre des pièces polaires (très aplaties pour laisser la place nécessaire), et produisait un champ oscillatoire perpendiculaire au champ directeur. Pour réduire le moment d’inertie, le barreau était plus haut que large. Pour éviter les courants de Foucault, les pièces polaires étaient faites en tôles assemblées feuilletées horizontalement.

Par suite des attractions auxquelles le barreau mobile était soumis dans le champ intense, on était obligé de le maintenir mécaniquement par des pivots ou de le fixer à une petite bande métallique tendue verticalement ; la fréquence était au début seulement de 1 000 à 1 500 périodes par seconde.
Fig. 4. — Fac-similé de courbes périodiques d’un arc alternatif (crayons homogènes, circuit inductif) obtenues par l’oscillographe double de 1897.

En 1897, l’auteur a présenté à l’Exposition de la Société de Physique un appareil de ce genre déjà plus perfectionné, construit avec le concours de MM. Jigouzo et Pellin, permettant la vision directe des courbes et donnant 5 000 à 6 000 vibrations propres par seconde, ce qui assurait une assez grande précision pour l’étude des courants industriels.

L’appareil était double et donnait à la fois (ce qu’on n’avait pas