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Page:Congrès international d’électricité de 1900 (Partie 2).djvu/42

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CONGRÈS D’ÉLECTRICITÉ.

Comme exemple de ces applications, l’auteur renvoie le lecteur à ses récentes applications sur l’arc électrique et sur l’interrupteur Wehnell[1], et à une autre Note présentée au Congrès, sur l’étude des alternateurs. Les courbes qui y figurent démontrent mieux qu’on ne pourrait le dire l’utilité de ces recherches, qui eussent été presque impossibles sans ces instruments.


FRÉQUENCE-MÈTRE,

De M. Robert KEMPF-HAUTMAN.

Les nombreux essais faits pendant une dizaine d’années, aussi bien par le monde savant qu’industriel, sur les courants alternatifs ont fait ressentir le manque d’un instrument permettant la détermination rapide et exacte de la fréquence de ces courants.

Des essais analogues ont conduit l’auteur à la construction de l’appareil décrit ci-après. À part l’emploi des moteurs synchroniques servant au même but, les méthodes et les instruments actuels se divisent en deux groupes principaux, l’un comprenant ceux où l’influence de la fréquence sur la résistance des bobines d’induction est employée. Cependant celles-ci se ressentent presque toutes des variations dans la tension d’une part, et de la forme de la courbe du courant d’autre part. On ne peut pas se servir de cette méthode pour la détermination de la fréquence des courants continus à battements.

Le deuxième groupe comprenant les instruments acoustiques avec des pièces d’acier à son réglé, résonnant sous l’influence d’un électro-aimant, est d’une plus grande utilité pratique. Des cordes tendues, des lames de fer et, principalement, des diapasons ont été employés dans les essais.

Pour pouvoir observer instantanément le commencement des fluctuations de fréquence, le diapason, dont le son devait être accordé à chaque fois par le déplacement de poids, a été remplacé

  1. Comptes rendus des séances de l’Académie des Sciences, décembre 1899, mars et avril 1900.