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Page:Congreve - L’Inde, 1858.djvu/103

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La politique que je conseille est la politique naturelle ; il y a de tels arguments en sa faveur que je laisse à mes adversaires le soin de la réfuter, s’ils le peuvent. Développez seulement la carte du monde, et voyez la position relative des deux pays. Il y a là un des plus forts arguments qu’on puisse trouver contre leur union. Évaluez ensuite leurs populations respectives, leur différence de climat, de langue, de religion[1], de mœurs, de coutumes,

  1. J’emprunte au Spectateur du samedi 7 novembre, journal défavorable à mes opinions, le passage suivant : « Avec ces différences essentielles dans les sentiments, dans les idées et jusque dans le langage, comment serait-il possible aux deux races d’arriver à s’entendre ? Nous pouvons difficilement apprécier la culpabilité morale de