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Page:Congreve - L’Inde, 1858.djvu/136

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la combine avec la conquête, on peut être assuré de l’insuccès, d’après la réaction violente qu’elle ne manquerait pas de provoquer. Telle est la seule voie qui noue reste, si nous persistons à vouloir garder ce pays.

Malgré l’importance de toutes ses considérations, je ne puis insister davantage, ayant à dire des choses que je ne puis taire, quoiqu’il doive m’en coûter. Je rejette donc les prétextes ci-dessus examinés, ainsi que l’obligation solennelle que l’on veut nous imposer, en tant qu’Église, de christianiser les Indes. Pour de nombreux motifs politiques, et par l’inutilité des efforts tentés dans ce sens, on ne peut adopter un semblable projet. Mais je soutiers en outre que, loin d’être un bonheur, ce serait un préju-