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Page:Congreve - L’Inde, 1858.djvu/145

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que les meilleurs types de nos généraux victorieux. Leur gloire ne saurait être durable ; car pour le soldat la cause fait tout ; et notre armée n’est, aux Indes, que l’instrument de l’asservissement d’une nation malheureuse[1]. Des

  1. Notre position, en ce pays, me rappelle le jugement de Napier sur la situation des Français en Espagne : « Dans un langage étranger, il (J. Bonaparte) exige qu’une race d’hommes ardente et superbes accepte un gouvernement qu’elle ne comprend pas. Ses espérances de succès reposent sur les armes d’un frère ; ses prétentions sont fondées sur le consentement d’un monarque imbécile et sur la lâcheté de quelques nobles pusillanimes, au mépris des droits de plusieurs millions d’hommes, armés pour s’opposer à lui. Voila ce qu’il y a d’impie dans son entreprise, ce qui rend son gouvernement odieux, ce qui pousse tout noble cœur à repousser la souillure de