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Page:Conscience - Scenes de la vie flamande.djvu/38

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peut être légère et vaniteuse…, les larmes de joie de ces bonnes gens rachèteront plus d’une de nos fautes !

— Ne m’en dites pas plus, dit Adèle tout émue, j’en ai assez compris ; oh ! dès maintenant je veux sortir avec vous tous les jours pour visiter les pauvres et participer à vos bonnes œuvres. Oui, car d’aujourd’hui seulement je connais une joie céleste, une sorte de béatitude sur la terre… Sainte bienfaisance ! malheureux sont les riches qui ne te connaissent pas ! De quelle douce émotion, de quel sentiment délicieux ils sont privés !…

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En cet instant, elles tournaient le coin de la rue ; et elles disparurent derrière l’angle des maisons.