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Page:Contes chinois publies par Abel-Remusat, 1827, tome troisieme.djvu/61

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je m’estimer heureux de pouvoir en retirer quelque chose ? Il ne me siérait point, pour un mince ressentiment du présent, de perdre tout-à-fait de vue les grandes faveurs conférées dans le passé. Dites-lui donc de n’avoir aucune inquiétude ; qu’il ait la confiance de m’offrir une petite somme, et je lui céderai tout-à-fait ma maison. »

Yo-tchouan et son fils furent au comble du bonheur en apprenant ce qui se passait. Le père dit : « Je me suis toujours plu à m’appuyer sur mes ancêtres, et j’ai toujours éprouvé leur influence favorable. C’est à leur ancienne générosité que je dois cette magnifique habitation. C’est ainsi que les hommes peuvent se réjouir d’avoir eu des ancêtres vertueux. » Il alla alors trouver les courtiers, et conclut le marché. Jusqu’à ce moment il n’avait cherché que son avantage, mais maintenant