Aller au contenu

Page:Contes chinois publies par Abel-Remusat, 1827, tome troisieme.djvu/96

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

de vols. Je n’ai pu supporter cela, et j’ai prié le Tchi-hian de le mettre en liberté. Cependant nous nous sommes entretenus de cette affaire, et par degrés nous croyons être parvenus à la solution ; mais, comme nous n’avons pas de certitude sur la vérité ou la fausseté de l’histoire du rat blanc, nous vous conjurons de vouloir bien résoudre nos doutes à cet égard.

Le vieillard se refusait toujours à donner des explications, lorsqu’il reçut un message de la part de la mère de Ke-wou, pour l’inviter à révéler la vérité et à justifier par là un innocent. Il sourit et laissa échapper enfin le secret enseveli depuis vingt ans dans le fond de son cœur. Ce qu’il dit s’accordait parfaitement avec tout ce que le Tchi-hian avait conjecturé, et l’ordre ayant été donné à quelques hommes d’aller examiner et reconnaître les lettres et les