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Page:Contes de Madame de Villeneuve, tome 1.djvu/49

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interrompit un récit, auquel il s’aperçut que Mademoiselle de Robercourt prétoit une attention très-grande. Il s’imagina que ce récit ne pouvoit être qu’intéressant. Il le dit en riant à la Parente, qui lui avoua naturellement ce que c’étoit, & qui voulut justifier la petite personne de cette fantaise, en la réjettant sur sa jeunesse.

M de la B… qui savoit en habile Marin que rien n’est à négliger à la Mer, dit à cette Dame : Ne l’excusez point : les gens sages mettent à profit la moindre occasion de s’amuser, elle prend le bon parti. J’en suis si persuadé, que je vous supplie de permettre que ses plaisirs deviennent publics. Mademoiselle de Chon n’aura pas plus de peine à parler devant nous tous, que devant sa Maîtresse.

Doriancourt avoit eu quelque