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Page:Contes de Madame de Villeneuve, tome 2.djvu/120

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usions de ce droit, & ce n’est jamais qu’au scandale de l’Ordre, qui ne reçoit cet affront que rarement, encore est-ce de la part de quelques vieilles Fées, qui payent presque toujours cher leur extravagance, car elles épousent de jeunes gens qui les méprisent, & quoiqu’on ne les punisse pas directement, elle le sont suffisamment par les mauvaises façons de leurs époux, de qui il ne leur est pas permis de se venger.

« C’est la seule peine que nous leur imposons. Les désagrémens qui suivent presque toujours les folies qu’elles ont faites, leur ôtent l’envie de relever aux Profanes de qui elles espéroient des égards & des soins, nos secrets avantageux. Ma sœur n’étoit dans aucun de ces cas. Douée de