Aller au contenu

Page:Contes de Madame de Villeneuve, tome 2.djvu/189

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

y avoit de l’inhumanité d’abuser de la complaisance d’une personne qui seroit sans doute incommodée par un plus long discours, & qu’il étoit juste de lui donner le tems de se réposer, d’autant plus qu’il étoit heure d’aller sur le gaillard pour y prendre le frais. C’est ce qui est absolument nécessaire à la mer, si l’on veut conserver sa santé. La parente encore pour dernière raison lui fit remarquer que ces Messieurs avoient leurs affaires, & ne pouvoient donner plus de tems à cet entretien, dont une plus longue durée diminueroit l’agrément.

La jeune personne se rendit à regret à cette représentation, mais il le falloit, & chacun alla où son devoir l’appelloit, en se promettant bien de se rassembler le lendemain à la même heure. Monsieur de la B... dont l’esprit gai & complaisant est