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Page:Contes de Madame de Villeneuve, tome 3.djvu/176

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proposé des Spectacles, à quelqu’un qui est à demi noyé, il faut être bien bête pour me tenir de semblables propos.

Pardonnez à la joye que j’ai de vous voir, dit la Déesse Limoneuse, elle me transporte de telle sorte que mon zele… encore, interrompit Pigriéche, vos complimens sans fin ne sont pas épuisés… Je vous dis donc, ajoûta-t-elle, en criant de toute sa force, que je n’en ai que faire, & que sans tarder, je prétends changer d’habit, & m’en aller.

Elle fut enfin obéie, & sans raisonner plus long-tems, on lui ôta sa robbe mouillée, & on lui en donna une autre ; mais elle ne fit pas à ce changement, un aussi grand profit qu’elle l’avoit espéré, puisqu’elle fut revêtuë de sa grosse robbe de toile, que Liron avoit laissée la veille chez les