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Page:Cooper - Œuvres complètes, éd Gosselin, tome 14, 1839.djvu/9

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un livre, vu que ce n’est pas une curiosité dans ce pays, sauf à jeter un coup d’œil sur la boussole une fois ou deux par jour. Par ainsi je prends congé de vous, vous offrant de me charger de vos commissions pour les îles de la pêche des veaux marins, pour lesquelles je mets à la voile demain matin, le vent et le temps le permettant.

« Je suis à votre service,
Noé Poke. »

« P. S. Je disais toujours à sir John de ne pas tant journaliser, mais il ne fit qu’écrire nuit et jour pendant une semaine ; et comme vous brassez, il faut cuire. Le vent a changé et nous lèverons l’ancre cette marée ; ainsi pas davantage pour le présent.

« N. B. Sir John se trompe un peu, en parlant de ce que j’ai mangé du singe, ce qui m’est arrivé dans les colonies espagnoles, quatre ans avant de l’avoir connu. Au goût, ce n’est pas une mauvaise viande ; mais, à l’œil, elle agit terriblement sur les nerfs. Je pensais réellement voir sur la table le plus jeune des enfants de miss Poke. »