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Page:Cooper - Œuvres complètes, éd Gosselin, tome 27, 1847.djvu/364

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essayer la validité des lois des États-Unis vis-à-vis de la capricieuse législature de New-York. Il a l’intention formelle de soulever et de faire résoudre toutes les questions qui se rapportent aux contrats de louage, aux baux et aux droits des propriétaires. Nous ne pouvons que faire des vœux pour qu’il réussisse, car nous sommes profondément convaincus que les plus précieuses de nos institutions ne peuvent être sauvées de la destruction que par l’anéantissement total de cet esprit de cupidité qui menace d’éteindre en nous tout sentiment de droit et de morale.

À nos yeux, l’Orégon, le Mexique et l’Europe réunis contre nous, n’offriraient pas à notre nation la moitié autant de dangers que ceux dont la menace un ennemi qui est au cœur de l’État, et qui poursuit ses funestes projets au nom de la liberté, tandis qu’il jette en effet les fondements de la plus atroce tyrannie.

J’oubliais d’ajouter que M. Littlepage me dit en nous séparant, que s’il échouait à Washington, il se retirerait à Florence, où il pourrait résider parmi les autres victimes de l’oppression, avec l’avantage d’être admiré comme un proscrit de la tyrannie républicaine.


fin de ravensnest.