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Page:Cooper - Œuvres complètes, éd Gosselin, tome 7, 1839.djvu/7

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ce lieu comme une barrière entre les Américains et l’ouest de leur pays.

Les grandes prairies paraissent être le dernier refuge des hommes rouges. Les restes des Mohicans, des Delawares, des Creeks, des Choctaws et des Cherokees, sont destinés à fournir leur carrière sur ces vastes plaines. Le nombre entier des Indiens dans l’intérieur de l’Union est différemment évalué depuis cent jusqu’à trois cent mille âmes. La plupart d’entre eux habitent le pays à l’ouest du Mississipi. À l’époque où se passe le roman, ils étaient en guerre ouverte, les querelles nationales passant de génération en génération. La république a beaucoup fait en rendant la paix à ces sauvages solitudes, et il est maintenant possible de voyager avec sécurité dans les mêmes lieux, où l’homme civilisé n’osait passer sans escorte il y a vingt-cinq ans.

Le lecteur qui a lu les deux premiers ouvrages auquel celui-ci succède retrouvera une vieille connaissance dans le principal personnage de cette histoire. Nous l’avons conduit jusqu’au terme de sa carrière, et nous espérons qu’il lui sera permis de sommeiller dans la paix du juste.