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Page:Coote - Mémoires de Miss Coote, 1911.djvu/120

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vous me… me punir… comme je le mérite… et me guérir… de… cet affreux penchant ? Je vous assure, Miss Coote, c’est plus fort que moi ! mes doigts… mes doigts… saisissent les objets, même… quand je sais… que je n’en ai pas besoin.

Puis elle embrassa la verge et éclata en sanglots nerveux.

Selon mes instructions, la victime est allongée sur l’échelle que je préfère d’habitude au poteau ; m’étant munie d’une verge très souple, faite de légers brins de baleine, qui devaient cingler terriblement sans causer de sérieux dommages, je me levai et me dirigeai vers l’échelle pour commencer, mais auparavant, je fis un peu desserrer ses liens et fis placer sous son ventre un gros traversin de divan, puis on resserra ses liens de façon à ce que son derrière fut bien en saillie. Le pantalon fut épinglé et fixé sous ses aisselles. La pauvre Selina ne savait que trop ce qui l’attendait. Ses larmes s’étaient arrêtées, mais elle m’implorait piteusement, me suppliait de la pardonner, d’attendre, de la mettre à l’épreuve, pour voir si elle volerait encore quelque chose.

Miss Coote, riant. — Ma foi ! Vous faites une jolie poltronne ! J’aurai cru qu’une voleuse aussi intrépide, montrerait plus d’énergie car je vous ai jusqu’ici à peine touchée. Vous ne serez pas cinglée plus que vous ne pouvez l’endurer. Si je ne vous guérissais pas tout de