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Page:Coote - Mémoires de Miss Coote, 1911.djvu/48

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et sa verge s’abat sans répit et avec fureur sur le derrière de la malheureuse. Le sang suinte et coule sur la chair à vif. Elle semble sur le point de s’évanouir, toutefois je crois distinguer sur son visage les indices habituels de la jouissance ; puis cessant de se débattre et de bondir, elle se laisse aller, inerte, comme si sa chair était devenue insensible aux coups ; ses hurlements cessent et comme dans un râle elle balbutie : Oui ! Oui ! Oh oui !

Sir Eyre pousse un éclat de rire de triomphe à l’idée de connaître enfin la vraie coupable. « Ah ! Ah ! Elle a enfin avoué ! Oui, oui, » crie-t-il, « descendez-la maintenant, la pauvre fille, cela a été dur pour la décider à parler, mais j’ai tout de même réussi. » Et il jette au loin le tronçon de verge qui lui restait en mains.

Tandis que la pauvre Jane descend de sa monture dans un état pitoyable, Jemima marmotte entre ses dents quelque chose comme « damnée menteuse ! » J’aide Mme Mansell à la ligotter sur le cheval, et, lui ayant retroussé ses jupes, j’écarte l’ouverture de son pantalon de façon à exposer dans toute leur ampleur les beautés laiteuses de son magnifique derrière.

Sir Eyre. — Écartez, écartez le plus que vous pourrez, Rosa. La gredine ! Laisser les autres souffrir pour son propre crime ! Elle prenait, je crois, plaisir à participer à leur correction !

Jemima. — Ce sont des mensonges, Sir Eyre, je ne suis nullement coupable et elles m’ont