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Page:Coote - Mémoires de Miss Coote, 1911.djvu/80

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même temps très inquiète, Miss Flaybum essaie de faire bonne contenance : « Maria ! s’écrie-t-elle, débarrassez-moi la salle de ces effrontées gamines, ma parole, le vin les a grisées ! »

Mais, sourde à son appel, Maria a d’abord déshabillé Frau Bildaur ; la pauvre créature défaillante de honte et de terreur n’offre pas de résistance, mais Miss Herbert s’indigne et se débat vigoureusement, tandis que Miss Flaybum est maintenue sur sa chaise par une demi-douzaine des plus vigoureuses élèves.

— Ce n’est pas la peine d’équiper cette vieille chipie ! m’écriai-je alors ; étendez-la sur la table et retroussez-lui les jupes.

En un clin d’œil, on débarrasse la moitié de la table du souper en plaçant tout ce qu’il y a dessus à l’extrémité opposée. La victime se débat inutilement. Avec l’aide de Cécile et de Mlle Fosse, Maria l’entraîne résolument vers la table sur laquelle six bras vigoureux la hissent et l’allongent. Après lui avoir retroussé et solidement épinglé les jupes, au-dessus de la taille, Mademoiselle s’asseoit sur ses épaules pour l’immobiliser, tandis que deux autres lui saisissent les bras. Écartant la fente de son pantalon, Cécile expose un derrière plutôt maigre, en disant : « Il n’est pas très rebondi, ma chère Rosa, mais cela ne vous empêchera pas de bien la fesser. »

— Arrachez-lui sa culotte, ordonnai-je, je