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Page:Coppée - Œuvres complètes, Poésies, t3, 1888.djvu/245

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L’AVEU


Tu n’as pas toujours été sage,
Toi dont le cœur bat sur mon bras.
Pour plus d’un amant de passage,
Tu souris et tu soupiras.

D’une voix honteuse et farouche
Tu me l’as dit, par un soir bleu ;
Mais ma bouche a fermé ta bouche
Que purifiait ton aveu.