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Page:Coppée - Œuvres complètes, Poésies, t3, 1888.djvu/268

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Je bois aux vieux témoins de nos gaîtés champêtres,
Aux fleurs dans les grands prés, aux fraises sous les hêtres,
A la forêt où chante au lointain le coucou,
Aux sentiers dans lesquels, te baisant sur le cou,
Je t’étreins brusquement pour te dire : « Je t’aime ! »
Enfin, je bois au cher pays, toujours le même,
Où, depuis ce matin, nous sommes de retour,
Chère, et qui n’a pas plus changé que notre amour !