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Page:Coppée - Œuvres complètes, Poésies, t3, 1888.djvu/272

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CONFIANCE


 

Souvent, libertin lassé de mon rôle,
J’ai feint un amour à peine éprouvé.
Mais tu m’as guéri, mais je suis sauvé,
Depuis que je dors sur ta jeune épaule.

C’est un sentiment si frais et si pur,
C’est comme une fleur dans mon âme éclose,
Lorsque tendrement ma tête repose
Sur ton humble cœur dont je suis bien sûr.