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Page:Corbière - Le Négrier.djvu/225

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jouais à la drogue, un verre de punch, avec mon ami Ivon.

« Enfin te voilà retrouvé, mauvais sujet, me dit-il en me sautant au cou, avec un attendrissement dont, malgré moi, je me sentis touché, malgré le cabillot de drogue qui me pinçait le nez.

— Comment, c’est toi, Auguste ? Que je suis content de te revoir ! Et ma mère, et notre vieux père ?…

— Ils t’ont pleuré, méchant, comme s’ils ne devaient plus te revoir. Si tu savais la peine que tu leur as causée…

— Ah ! je croîs bien, mais que veux-tu ? Je voulais naviguer, moi…