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Page:Corbière - Le Négrier.djvu/391

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prisonniers, qui savaient la bienveillance que commençait à me témoigner la femme du commissaire de la prison, je ne pouvais guère tarder à recevoir des marques efficaces de la protection de cette dame, dont le cœur s’était montré déjà fort compatissant pour quelques uns des plus jolis garçons du Pré.

Peu de jours, en effet, après notre malheureuse tentative d’évasion, le commissaire me fit demander, à ma grande surprise. Je croyais que c’était pour me remettre quelques lettres de France, arrivées par les parlementaires, qui, alors, entretenaient encore des communications entre les