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Page:Corbière - Le Négrier.djvu/812

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jour à moi, accompagné du bon prêtre qui était parvenu à me faire consentir à vivre. Comment as-tu donc réussi à t’échapper, lui demandai-je ?

— En me faisant passer aux yeux du gouverneur pour un malheureux naufragé que vous aviez forcé à partir avec vous du Vieux-Calebar. Mais j’ai bien autrement encore embêté les Anglais. Avant de quitter la Rosalie pour embarquer dans la patache qui nous a sauvés, je me suis traîné à quatre pâtes jusque dans votre chambre, et j’y ai pris le bon pour quatre-vingts têtes de noirs, que Duc-Ephraïm vous avait fait au Vieux-Calebar… et puis ce portrait…

C’était le portrait de Rosalie…

— Ce n’est pas encore le tout, mon capitaine ; à force de manœuvrer autour