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Page:Corneille, Pierre - Œuvres, Marty-Laveaux, 1862, tome 4.djvu/148

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au public l’état qu’il fait de cette comédie par deux épigrammes, l’un[1] françois et l’autre latin, qu’il a mis au devant de l’impression qu’en ont faite les Elzéviers, à Leyden[2]. Je vous les donne ici d’autant plus volontiers, que n’ayant pas l’honneur d’être connu de lui, son témoignage ne peut être suspect, et qu’on n’aura pas lieu de m’accuser de beaucoup de vanité pour en avoir fait parade, puisque toute la gloire qu’il m’y donne doit être attribuée au grand Lope de Vega, que peut-être il ne connoissoit pas pour le premier auteur de cette merveille de théâtre.



    conseil, comme on va le voir. La discussion dura plusieurs années et fit naître un grand nombre d’ouvrages. Voici les titres des principaux :

    Discours (par Balzac) sur une tragédie de M. Heinsius, intitulée : « Herodes infanticida. » Paris, P. Rocolet, 1636, in-8o.

    Danielis Heinsii epistola, qua dissertationi D. Balsaci ad Herodem infanticidam respondetur… editore Marco Zuerio Boxhornio. Lugd. Batavorum, ex officina Elzeviriana, 1636, in-8o.

    Response à la lettre et au discours de Balzac sur une tragédie de Heins, intitulée : « Herodes infanticida. » 1642, in-8o (par de Croi, ministre en Languedoc).

    Cl. Salmasii ad Ægidium Menagium epistola super Herode infanticida, Heinsii tragœdia, et censura Balzacii. Parisiis, apud viduam M. Dupuis, 1644, in-8o.

  1. Épigramme était alors généralement du masculin. Voyez le Lexique.
  2. Il s’agit probablement de l’édition du Menteur publiée en 1645, à l’enseigne de la sphère, dans un petit format in-12, et décrite sommairement à la p. 109 de l’Essai bibliographique sur les éditions des Elzéviers, par Bérard.