Aller au contenu

Page:Correspondance d’Eulalie, 1785.djvu/112

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 108 )


de nouveau mes faveurs, j’y conſentis auſſitôt : eh bien ! ma chere amie, elle m’a fait éprouver de nouveaux plaiſirs : je t’avoue que je ne voudrois pas me prêter ſouvent à de pareilles fantaiſies. Je deviendrois peut-être tribade après cette ſeconde ſcene, ma femme eſt partie en mettant encore vingt-cinq louis ſur ma cheminée. Moi j’ai pris un conſommé et me ſuis miſe au lit, d’où à ſept heures du ſoir je me ſuis relevée, pour raconter à ma chere Eulalie la plaiſante aventure qui m’étoit arrivée.

Lettre de Mademoiſelle Julie.
Ce Lundi 26 Août 1782.


J’ai retourné une ſeconde fois à la redoute, et j’y ai encore vu le Comte de *** qui m’a abordée fort galamment en me diſant qu’il eſpéroit que je lui permettrois de me venir voir. Je