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Page:Correspondance d’Eulalie, 1785.djvu/116

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moi ; que ſes affaires l’appelloient à la cour pour quelques jours, et qu’à ſon retour je ſerois auſſi contente de lui qu’il l’avoit été de moi. Enſuite me donnant mille baiſers, et m’appellant ſa maîtreſſe, il prit congé de moi en mettant ſur ma cheminée un rouleau de trente louis. Quoique je n’euſſe juſqu’alors qu’à me louer des procédés du Comte envers moi, je t’avouerai que ce dernier trait me flatta infiniment et mit le comble à ma joie. Je ne doute pas que tu ne la partages, étant mon amie. Adieu, je te ſouhaite pareille aubaine.

P. S. Tu ne me dis rien de ton Conſeiller ; je ſerois pourtant charmée de ſavoir ſi vous êtes toujours bien enſemble.

Lettre