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Page:Correspondance d’Eulalie, 1785.djvu/122

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des glaces ; comme il fait très-chaud, j’acceptai. Quand le ſpectacle a fini il m’a donné la main et m’a reconduite. Arrivée à ma porte, il m’a dit qu’il eſpéroit que je voudrois bien lui permettre de me faire ſa cour une autrefois, qu’il avoit des affaires importantes qui l’empêchoient de reſter, et auſſitôt il m’a quittée. Je n’en ai pas été fâchée, car je craignois de me trouver tête à tête avec lui. Il eſt bien fait et d’une jolie figure. Je crois qu’il lui eût été facile de m’amener à ſes fins, mon cœur plaidoit déjà très-haut en ſa faveur et m’avoit à moitié vaincue. Adieu, ma chere amie. A propos, j’oubliois de te dire le mot de l’énigme que je t’ai envoyée c’eſt Soupir.