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Page:Correspondance d’Eulalie, 1785.djvu/169

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accroſtiches, impromptus, tout ſera de mon reſſort, je jugerai de tout. Je ne ſerois pas ſurpriſe même de voir un jour mon nom paſſer à l’immortalité à l’aide d’une pompeuſe dédicace. Je te ferai paſſer tout ce que je croirai pouvoir t’amuſer.

Je vais toujours mon train avec mon amant ſans que le Comte en ait le moindre ſoupçon ; il me croit très-fidelle. Je le comble de careſſes, car je l’aime de bonne foi ; mais je ne puis l’aimer ſeul, mon cœur a beſoin de beaucoup de nourriture. J’entends ici, chere amie, par cœur, celui du Chevaliers de Boufflers. Adieu. Que n’es-tu avec moi ! ma joie ſeroit complette.

Lettre de Mademoiſelle Julie.
Ce Vendredi premier Novembre 1782.


On m’annonça un de ces matins qu’une femme, ſe diſant revendeuſe