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Page:Correspondance d’Eulalie, 1785.djvu/194

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comparable au bonheur que tu procures. La vie maintenant m’eſt chere, j’aurois bien de la peine à la quitter. Que les tems ſont chargés ! il ne manque à mon bonheur, pour le rendre parfait, que d’avoir avec moi ma chere Eulalie. Adieu.

Lettre de Mademoiſelle Felmé.
Paris, ce 25 Nov. 1782.


La miſère, mon cœur, eſt parmi les pauvres Demoiſelles. Quantité qui anciennement ne faiſoient que des parties et des paſſades ſont réduites à racrocher. Flore et Violette qui y étoient obligées ont été arrêtées, et ſans Julie qui a employé quelques protections qu’elle a dans les bureaux de la police, elles alloient à l’hôpital au moins pour trois mois. Quel tems ! ah ! que la guerre eſt