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Page:Correspondance d’Eulalie, 1785.djvu/197

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Où nuit et jour je rêve à ſes appas ;
Que de nos cœurs, interprête ſincere.
L’amour ſur ton écorce imprime l’entrelas
Et du nom de Glycere
Et de celui d’Hilas.
Puiſſes-tu de la main d’une ſi tendre mere,
Tranſplanté dans cette isle, émule de Cythere,
Que la Marne couronne et ceint d’un double bras,
Témoin officieux de nos joyeux ébats.
Protéger le plus doux myſtere !
Là, couchés mollement ſur la jeune fougere,
D’un dais de fleurs tu nous couronneras ;
A tes pieds nous prendrons les plus ſimples repas.
Tu te croiras heureux de notre ſort proſpere ;

  Tom. I.
R