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Page:Correspondance d’Eulalie, 1785.djvu/211

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prits m’ont donnés pour du nouveau. Puiſſent-ils t’amuſer. Il ne paroît jamais de nouveautés, qu’on ne me les liſe. Souvent je ne les écoute pas, et ſuis occupée à autre choſe.


Très-humbles Remontrances du Fidele
Berger, Confiſeur rue des Lombards,
à M. le Vicomte de Ségur.

O vous, dont la muſe légere,
L’enjouement, les graces, le ton,
Cueillent les roſes de Cythere
Et les lauriers de l’Hélicon ;
Qui de nos amans infideles
Préſentez à toutes nos belles,
Et les charmes et le danger,
Aviez-vous beſoin de voler,
Ségur, pour vous faire aimer d’elles,
Les fonds du Fidele Berger ?
Que deviendront mes friandiſes,