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Page:Correspondance d’Eulalie, 1785.djvu/215

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ſotte ſi le prêtre ſe fut retourné de mon côté, je n’aurois ſçu que dire, ne me ſouvenant plus comment il faut s’y prendre.

Après avoir couru depuis onze heures juſqu’à une heure du matin nous ſommes venus faire réveillon et coucher enſemble. Mon officier a célébré les trois meſſes de noël et je gage qu’aucun prêtre n’a officié de meilleur cœur que lui ; pour moi je l’ai bien ſecondé.

P. S. Excuſe, ma chere amie, j’oubliois de te ſouhaiter une bonne année. Je déſire que dans le courant de 1783 tu ne ſois jamais ratée, et que tu goûtes ſoir et matin du bonheur ſuprême. Avoue que voilà des ſouhaits dignes de ton eſpiégle. Mais badinage à part ils ſont très-bons et plus d’une femme déſireroit qu’ils s’accompliſſent à ſon égard. Rien n’eſt au-deſſus de la jouiſſance. Ces momens fortunés dans

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