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Page:Correspondance d’Eulalie, 1785.djvu/217

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fois penſé être ſurpriſe. Comme je deſcendois de chez ma femme de chambre, j’ai trouvé le Comte qui y montoit, inquiet de ma trop longue abſence et craignant que je ne me fuſſe trouvée mal. En vérité, trop de ſoins ſouvent importune. Adieu, mon cœur, je te ſouhaite en 1783 tout le bonheur poſſible ; quant à mon amitié, elle ſera toujours la même.

Lettre de Mademoiſelle Victorine.
Paris, ce 30 Décembre 1782.


La femme de mon vieux, ma bonne amie, eſt morte, cela lui donne beaucoup d’affaires, j’en profite pour avoir plus de paſſades qu’à l’ordinaire quoique cependant elles ſont rares, attendu qu’il y a peu d’étrangers. Je vais aux ſpectacles d’où quelque fois je ramene quelqu’un ſouper chez moi. Il s’en eſt trouvé un parmi eux qui eſt