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Page:Correspondance d’Eulalie, 1785.djvu/230

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ſant il s’évanouit, et reſta un moment comme anéanti, la tête couchée ſur mon ſein : puis revenant ſubitement à lui, il recommença de m’embraſſer en ſoupirant et avec un regard languiſſant. Je m’apperçus alors qu’il étoit novice, et ſoupiroit après quelque choſe qu’il n’oſoit ni prendre ni demander. Je ſonnai Sophie et me levai auſſitôt, bien réſolue de ne pas perdre ma matinée, mais que mon joli boudoir ſeroit le théâtre de nos ébats. Je ne mis qu’un léger déshabillé piqué ; mon corſet étoit ouvert, et mes cheveux flottoient ſur mon ſein. Ainſi arrangée, je paſſai avec lui dans le boudoir, et l’ayant fait aſſeoir à côté de moi ſur mon canapé, je le laiſſai maître de s’emparer de ma gorge, et de me donner autant de baiſers qu’il voulut. Mais voyant qu’il étoit dans un état brillant, je fis en badinant ſauter les boutons de ſa culotte, et je