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Page:Correspondance d’Eulalie, 1785.djvu/246

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à faire danſer des guinées. On dit que c’eſt à M. le Comte de Vergennes que nous devons la paix. Tiens, je lui en ſais ſi bon gré, que s’il vouloit je coucherois gratis avec lui, et je te réponds que je n’épargnerois rien pour le faire bander. A ſon âge cela n’eſt ſouvent pas choſe aiſée. Mais je me donnerois tant de peines et j’y employerois tant de moyens que j’y réuſſirois. Adieu, ma chere amie, on m’annonce un jeune homme de ma connoiſſance et je vais m’en donner avec lui en l’honneur de la paix. Tu vois que ton eſpiégle eſt en 1783 comme il étoit en 1782. Je te promets qu’il ſera toujours le même.


Lettre de Mademoiſelle Julie.
Ce Mardi 21 Janvier 1783.


La paix eſt enfin ſignée d’hier ; j’en ſuis au comble de la joie. On l’a