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Page:Correspondance d’Eulalie, 1785.djvu/26

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Qu’on embaume à ſon trépas,
Son cœur dans une chaſſe,
Et que l’on écrive au bas,
Pomade molle au Cédras,
De grace, de grace, de grace.


Adieu, ma bonne amie, au plaiſir d’avoir de tes nouvelles, ſurtout, ſi tu mande que tu es heureuſe.

Lettre de Mademoiſelle Felmé.
Paris ce 25 Mai 1782.


Hier, mon cœur, j’ai fait un ſoupé avec ton petit eſpiegle[1], il m’a demandé de tes nouvelles, il était fort inquiet de ton départ, je lui ai donné ton adreſſe, il doit t’écrire dans peu. C’eſt toujours le même. Jamais il ne ſera rien, & finira miſérablement. Il vient encore de refuſer un excellent entre-

  1. Sur nom qu’Eulalie avoit donné à Mademoiſelle Roſimont qui eſt une folle & une grande libertine.