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Page:Correspondance d’Eulalie, 1785.djvu/293

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un Ruſſe pour entreteneur ; j’y ai conſenti. Hier il m’a donné à ſouper avec lui, et le marché a été conclu à cinquante louis par mois, le Ruſſe a payé le premier d’avance, et eſt entré en jouiſſance de cette nuit. Sa froideur ſe reſſent du climat de ſon pays. Je crois qu’il m’a priſe plutôt par air, pour pouvoir dire : j’entretiens Mademoiſelle Victorine. Les beſoins phyſiques ont l’air peu conſidérables chez lui. Cela m’eſt égal, je ſaurai trouver des perſonnes qui feront l’office en ſa place. L’Abbé Chatar à été raiſonnable, il ne m’a demandé que trente louis pour la connoiſſance du Ruſſe ; ſurement il ſe ſera auſſi fait payer par lui. Ces Meſſieurs prennent de toutes mains. Adieu, ma bonne amie, maintenant je ne regrette plus le vieux, et vais l’oublier.

  Tome II.
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