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Page:Correspondance d’Eulalie, 1785.djvu/327

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vaut. Pour moi, au Ruſſe j’aſſocie mon auteur, et lorſqu’une paſſade avantageuſe ſe préſente, je ne la refuſe pas. Il y a quelques jours que j’en ai fait une avec l’Evêque de ***. Monſeigneur arrivoit de ſon évêché où il avoit été obligé à l’abſtinence, auſſi a-t-il bien officié. Nous avons été fort contens l’un de l’autre, et il m’a demandé permiſſion de revenir. J’y ai conſenti avec d’autant plus de plaiſir, que je n’ai rien à craindre de ſon indiſcretion, il eſt obligé à garder le tacet.

Il y a à Bordeaux l’Abbé de *** Grand-Vicaire, qui eſt un amateur. Il avoit à Paris la femme d’un Conſeiller au parlement. Tâche de faire connoiſſance avec lui, cela ſeroit peut-être un peu difficile à cauſe du decorum qu’il eſt obligé de garder : à vaincre ſans péril on triomphe ſans gloire. Ne pourrois-tu pas aller chez lui ſous