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Lettre de Mademoiſelle Roſimont,
Paris, ce 29 Juin 1783.


Je n’ai plus beſoin de ton remede, ma chere amie, j’ai trouvé un éleve de Saint-Côme qui m’en a donné un qui en trois jours m’a guérie. D’hier il ne paroît plus rien ; en vérité, c’eſt un remede unique et nullement difficile à prendre. Je dois ce ſoir m’en donner ; j’ai une partie à la petite maiſon du Duc D***. S’il y arrive quelque choſe qui en vaille la peine, je te le manderai. En attendant voici encore une charade en chanſon et ſur l’air à la mode.

Cet air qui partout traîne,
Miron ton, ton, ton, mirontaine ;
En G, Ré, Sol ramene
Dix-huit fois mon premier.

Correspondance d’Eulalie, séparateur
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