Aller au contenu

Page:Courant - La presse périodique japonaise, 1899.pdf/26

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 22 )

dai, [texte chinois]仙臺, Wakayama, [texte chinois]和歌山, ont chacune les leurs ; il n’est pas une préfecture qui ne possède un ou deux journaux. En 1892, il existait 27 journaux à Tôkyô, 117 en province ; 3 étaient publiés à l’étranger (Changhai, San Francisco, Tchémoulpo)[1].

Si nous passons aux revues, nous constatons de même accroissement du nombre des publications et du volume de chaque numéro. Il en est, comme le Soleil, Tai yau [texte chinois]太陽, qui, paraissant chaque quinzaine, offrent d’une fois au lecteur 272 pages entremêlées de gravures passables, pour le prix modique de 17 sens par numéro, 3 yens 70 pour l’abonnement d’un an. Cette revue, qui en est à sa 4e année, donne, outre des chroniques littéraires, politiques, religieuses, économiques, les articles dont les titres suivent : sur les désavantages de la solidarité du Cabinet, sur l’étude des langues étrangères après l’admission des étrangers à résider dans l’intérieur, la question d’Extrême-Orient au point de vue de la lutte des races, Cavour, les Persans, l’eau comme force motrice, l’industrie minière en Chine, le marquis Itô, Tennyson (numéro du 20 février 1898). Le Waseda bun gaku, Revue littéraire de Waseda, [texte chinois]早稻田交學, est de même une revue générale où l’histoire, la critique d’art, la chronique théâtrale, se rencontrent à côté du ro-

  1. Ces renseignements sont en partie tirés du Mei di hau kan, [texte chinois]明治寶鑑, Description administrative du Japon ; un fort volume grand in-8o, plus de 2,000 pages, publié en 1892 par M. Matumoto Tokutarau, [texte chinois]松本德太郎.