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Page:Courant - La presse périodique japonaise, 1899.pdf/28

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setu, collection mensuelle dans sa troisième année ; après plusieurs romans, elle donne, à la fin du numéro quelques nouvelles littéraires d’Europe et quelques poésies japonaises ; le Lis blanc, 白百合, Siroi yuri, de format grand in-8o, fondé en 1896, sans doute disparu depuis lors, imprimé à la japonaise sur feuilles pliées et dont le premier numéro contenait la traduction de quelques scènes de la Dame aux Camélias. J’en laisse de côté bien d’autres encore et j’arrive aux revues mixtes, moitié en japonais, moitié en langues européennes. Voici d’abord une revue pour l’étude des langues étrangères, Guwai koku go gaku zatu si, [texte chinois]外國語學雜誌[1], rédigée en partie par des Japonais, en partie par des étrangers ; son but est surtout pratique et elle contient principalement des textes étrangers, morceaux littéraires, de conversation, épistolaires, qui sont traduits et expliqués mot à mot en japonais, et de même des textes japonais traduits en différentes langues ; avec l’ardeur que les Japonais apportent à l’étude des langues vivantes, je pense que cette revue ne doit pas manquer d’acheteurs ; la langue anglaise y tient le premier rang, viennent ensuite l’allemand, le français, le russe, l’italien, l’espagnol, le coréen, le chinois. Le Tei koku bun gaku, [texte chinois]帝國文學, la Littérature de l’Empire[2], débute par une étude en anglais, Azure psychology, d’un écrivain connu, Lafcadio Hearn ; suivent divers articles japonais touchant

  1. Le numéro 25 sens, paraissant depuis 1897.
  2. Mensuelle, paraît depuis 1895 ; prix du numéro, 10 sens.