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Page:Courant - Note historique sur les diverses espèces de monnaie qui ont été usitées en Corée, 1893.djvu/19

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leur intermédiaire d’échange et trouvant ce fait fâcheux, à cause de la rareté de ce métal en Corée, proposa de remettre les sapèques en circulation ; le Grand Conseiller de gauche, Kouen Taioun, 權大運, appuya cette proposition de l’exemple de Syong to, 松都 (ou Kai syeng), et des districts voisins. Le roi Syouk tjong, 肅宗, donna son consentement et les sapèques furent fondues par le Ministère du Cens, 戶曹, Ho tjo, par le Bureau ordinaire de l’Intendance des grains, 常平廳, Syang hpyeng htyeng, par les Bureaux des dégrèvements et distributions, 娠恤廳, Tjin syoul htyeng, de l’apurement (?), 精秒廳, Tjyeng tchyo htyeng, par le Conseil des écuries, 司僕寺, pok si, le Camp royal, 御營廳, E yeng htyeng, la Division de l’École militaire, 訓鍊都監, Houn ryen to kam, et, en province, par les camps des gouverneurs, 監兵營, Kam pyeng yeng, de Hpyeng an, 平安, et de Tjyen ra, 全羅. La fabrication privée fut sévèrement interdite.

Un décret de l’année suivante nous apprend que la fonte des sapèques, souvent entravée par le manque du cuivre et des autres métaux, ne suffisait pas a la circulation. En 1680, le taux du change de l’argent en sapèques fut laissé libre. En 1683, on interdit de mettre dans l’alliage des sapèques des métaux de mauvaise qualité. Dès lors, il n’y a plus guère à noter que des décrets autorisant la fonte de sapèques par telle administration ou telle province :

1685, par le Ministère des Travaux, 工曹, Kong tjo ;