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Page:Courier Longus 1825.djvu/215

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NOTES.

On pense bien qu’il n’y a point d’orgues dans le grec : mais il a fallu conserver cette phrase d’Amyot qui est fort belle.

P. 33, l. 11. Demeuroit empêchée… se lavoit le visage… emplissoit une sébile… Puis quand ce venoit… adonc étoient-ils… pensoit voir une des Nymphes… accouroit incontinent… etc. »

Voici un endroit où Amyot dénature entièrement le récit. Il traduit, « demeura empéchée… se lava le visage… emplit… et quand ce vint… adonc furent-ils… pensa voir… accourut…, etc. » Il représente ainsi comme un fait du moment ce qui n’est dans l’auteur qu’une peinture des habitudes journalières des personnages : bévue énorme par laquelle il embrouille deux ou trois pages.

P. 33, l. 17. « Emplissoit une sébile de vin mélé avec du lait. »

Breuvage usité aujourd’hui encore dans le Levant et en Calabre. C’est ce qu’on appeloit œnogala. Cela n’a point été compris par Amyot qui traduit « emplissoit un pot de vin et un autre de lait. »

P. 34, l. dern. « Puis il en parcouroit des lèvres… »