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Page:Courier Longus 1825.djvu/235

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NOTES.

appartenant au lieu dont elle est venue que de garder les brebis. » La plus grande faute d’Amyot dans cette pitoyable version, c’est de dire et narrer tout au long ce que l’auteur veut seulement laisser soupçonner au lecteur, et qui doit se découvrir plus tard. Il fait la même sottise dès le commencement de l’ouvrage. Voyez ci-dessus, p. 8, l. 16, la note.

P. 79, l. 6. « Sous une roche haute et droite. »

On a ajouté ces mots, qui manquent dans le grec, par la faute de quelque copiste.

P. 79, l. 7. « Afin que de la côte, à toute aventure… »

Le grec est corrompu. Peut-être faut-il lire : ὡς μηδαμόθεν (au lieu de ὡς μηδὲ μίαν) ἐκ τῆς γῆς τῶν ἀγροίκων τινὰ λυπῆσαι.

P. 80, l. 17. « Et les battant de leur queue. »

On lit dans la version italienne du Caro : E con tanta tempesta percotevano le catene con la coda : c’est une faute des imprimeurs ou des copistes ; car cette version, fort estimée en Italie, n’a point été imprimée sur le manuscrit du Caro, mais sur une