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Page:Courier Longus 1825.djvu/343

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Si quelques personnes toutefois n’approuvent pas qu’on ose toucher à cette version, depuis si long-temps admirée comme un modèle de grace et de naïveté, on les prie de considérer que telle qu’Amyot l’a donnée, personne ne la lit maintenant. Le Longus d’Amyot imprimé une seule fois, il y a plus de deux siècles, n’a reparu depuis qu’avec une foule de corrections, et des pages entières de suppléments, ouvrage des nouveaux éditeurs qui, pour en remplir les lacunes et remédier aux contre-sens les plus palpables d’Amyot, se sont aidés comme ils ont pu d’une foible version latine, et ainsi ont fait quelque chose qui n’est ni Longus ni Amyot. C’est là ce qu’on lit aujourd’hui. Le projet n’est donc pas nouveau de retoucher la version d’Amyot ; et si on le passe à ceux-là qui n’ont pu avoir nulle idée de l’original,