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Page:Courier Longus 1825.djvu/97

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LIVRE TROISIÈME.



Mais les Mityléniens apprenant comme ceux de Méthymne avoient envoyé dix galères à leur dommage, et mêmement étant informés, par gens qui venoient de la campagne, comme on avoit couru leurs terres et pillé leurs biens, estimèrent que ce seroit lâcheté d’endurer un tel outrage des Méthymniens, et délibérèrent promptement prendre les armes contre eux. Si levèrent incontinent trois mille hommes de pied et cinq cents chevaux, et envoyèrent par terre leur capitaine général Hippase, craignant de les mettre sur mer en temps approchant de l’hyver.

Le capitaine parti aussitôt avec ses gens, ne fourragea point les terres des Méthymniens, ni n’emmena le bétail des laboureurs et paysans, parcequ’il estimoit cela être le