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Page:Courouble - L'étoile de Prosper Claes, 1930.djvu/82

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plus légitime, comme il deviendrait plus fort d’être contrarié.

Elle s’était remise à ranger les choses, lorsque son regard se posa sur le guéridon où le cher portrait lui souriait de toute sa figure un peu ahurie, timidement joviale et tendre… Et, chose extraordinaire, voilà qu’il se prenait à parler :

— Brave chère petite, disait sa voix lointaine conduite par un fil invisible, attendez-moi avec confiance et ne pleurez plus jamais. Hélas, mon cher ami Claes n’est plus, mais vous me consolerez de ce grand malheur. Car James et moi nous reviendrons un jour, et alors, je vous le jure, vous serez ma femme avec le consentement et l’affection de tous !